Après la rose, les épines : Les prisonniers politiques de la Géorgie post-révolutionnaire

07/08/2009
Rapport
en fr ru

Malgré les allégations forte quant à l’existence de prisonniers politiques par des ONG géorgiennes, des défenseurs des droits de l’Homme, des partis politiques et par le défenseur public de la Géorgie, ni les organisations intergouvernementales, ni les ONG internationales ont formellement reconnu leur existence en Géorgie. Le Conseil de l’Europe a officiellement reconnu l’existence de tels prisonniers en Azerbaïdjan et en Arménie. Cependant, plusieurs organisations intergouvernementales et les ONG internationales ont documenté et dénoncé la répression politique du gouvernement géorgien contre l’opposition.

Le présent rapport joint est consultable en anglais.

Le rapport d’enquête de la FIDH conclut que les prisonniers politiques existent en Géorgie. Bien que le rapport ne donne pas une liste exhaustive des prisonniers politiques, il a pour but d’illustrer son évaluation dans huit cas pilotes. Ces cas principalement démontrent comment certains opposants politiques, les bailleurs de fonds de l’opposition politique et des individus influents liés à l’opposition sont arrêtés et détenus après avoir été condamné par des affaires judiciaires en tout ou partiellement fabriqués.

Les accusations les plus fréquemment utilisées impliquent le stockage illégal d’armes ou de drogues, des extorsions et des tentatives de renversement du gouvernement.

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