« Immense soulagement ! Hank ne réclame que la justice depuis plus de 17 ans. Cette décision, qui ne garantit en rien l’obtention des tests ADN, est un bon début, enfin ! ». C’était la première réaction de Sandrine Ageorges-Skinner après la décision de la Cour d’appel d’Austin (Texas) de suspendre l’exécution de son mari, Hank Skinner. Tous les deux ont appris la nouvelle ensemble, lors d’une des dernières visites en prison 48 heures avant l’injection létale prévue initialement le 9 novembre dans la prison de Huntsville.
« Il s’agit d’une étape positive mais Hank reste toujours condamné à mort », a déclaré Raphaël Chenuil-Hazan, directeur d’Ensemble contre la peine de mort.
Cette décision permettra « à la demande de tests ADN de M. Skinner de recevoir l’examen sérieux et minutieux qu’elle mérite », a déclaré Me Rob Owen, l’un des avocats du condamné à mort.
L’ACAT-France, le Collectif Mumia Abu-Jamal, Ensemble contre la peine de mort, la FIDH, la Ligue des droits de l’Homme, le MRAP et RAIDH se félicitent de la décision de la Cour d’appel d’Austin selon laquelle « il serait prudent de prendre en compte les nouvelles règles en vigueur sur les tests ADN ».
Les organisations signataires appellent les citoyens à poursuivre leur soutien à Hank Skinner dans son combat pour obtenir les tests ADN et rappellent leur opposition à la peine de mort en toutes circonstances. Pour ce faire, elles organisent un grand rassemblement le :
Mercredi 9 novembre 2011 à 18 h 30
Place de la Concorde, Paris
Une délégation se rendra à l’ambassade des États-Unis.
Les organisations signataires saisissent l’occasion de ce communiqué pour remercier chaleureusement l’ensemble des médias français et internationaux qui se sont fortement mobilisés dans cette affaire.