Le premier Congrès, qui s’est tenu à Strasbourg en juin 2001, a abouti à la création de la Coalition mondiale contre la peine de mort, composée d’organisations abolitionnistes, dont la FIDH. Forts de ce succès, les organisateurs ont voulu répéter l’expérience de ce formidable échange, rassemblant des militants, avocats et personnalités de très nombreux pays.
« En participant activement à cette seconde édition du Congrès mondial, la FIDH entend contribuer à sensibiliser l’opinion publique sur la nécessaire abolition de la peine de mort dans les pays où elle est encore en vigueur, mais aussi échanger avec l’ensemble des acteurs locaux, régionaux et internationaux impliqués sur cette question, afin de mettre en place des stratégies concertées en faveur de l’abolition », a déclaré Sidiki Kaba, Président de la FIDH.
La FIDH présentera à cette occasion un rapport faisant suite à une mission d’enquête au Tchad, pays où le moratoire de fait a été levé l’année dernière au terme d’un procès expéditif ayant abouti à l’exécution de 9 personnes.
« Il faut rester pleinement mobilisés : certains Etats, tel le Sénégal, semblent s’engager vers l’abolition ; toutefois, simultanément, d’autres Etats mettent un terme aux moratoires qu’ils avaient adoptés, tels l’Indonésie et l’Inde, qui ont repris les exécutions au mois d’août, ou les Philippines, qui ont annoncé la levée du moratoire en décembre dernier. Par ailleurs, des députés russes et des députés français ont récemment proposé le rétablissement de la peine de mort pour les actes terroristes », a ajouté Florence Bellivier, Secrétaire générale adjointe de la FIDH.
Depuis 2001, des personnes ont été condamnées à mort pour actes de terrorisme en Indonésie, au Maroc et au Yemen.
La FIDH soutient la participation au Congrès de Montréal de représentants de ligues d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie. Elle soutient également des initiatives de ses organisations membres au niveau local à l’occasion du 10 octobre, Journée mondiale contre la peine de mort.
La délégation de la FIDH à Montréal est composée de :
– Sidiki Kaba, Président de la FIDH
– Etienne Jaudel, Chargé de mission auprès du Bureau International de la FIDH
– Florence Bellivier, Secrétaire gélérale adjointe de la FIDH
– Antoine Bernard, Directeur Exécutif de la FIDH
Des représentants de nos organisations membres au Tchad, en Chine, au Guatemala, et en Thaïlande, seront également présents lors de ce sommet.