L’Union europenne poursuit sa politique de fermeture, mettant l’accent sur la sécurisation des frontieres avec l’aide de son agence Frontex. L’absence de voies d’accès légales et sures poussent ceux qui tentent de gagner l’Europe à emprunter des routes toujours plus dangeureuses en mettant leur vie entre les mains de passeurs peu scrupuleux. L’UE fait également de plus en plus peser la responsabilité du contrôle des personnes migrantes sur les pays de départ et de transit, comme les pays de l’Afrique du nord, où de graves violations des droits des personnes migrantes persistent.
Face à la crise actuelle de la politique migratoire européenne, la FIDH plaide encore plus fermement pour :
– l’ouverture de voies d’accès légales et sures (octroi de visas, augmentation des places de réinstallation, facilitation du regroupement familial, suppression des visas de transit aéroportuaires...) ;
– l’abrogation du règlement Dublin et le droit des personnes migrantes de déposer une demande d’asile dans le pays de leur choix ;
– l’arret de toute coopération en matière de migration avec les États d’origine et de transit vers l’Europe, qui ne respectent pas les droits humains des personnes migrantes.