28 février 2024. L’article rapportait qu’Alexis Deswaef, vice-président de la FIDH et intervenant au colloque, aurait déclaré que « Ce qui se passe à Gaza est clairement un génocide », en insistant sur le fait que « plus de civils, de femmes et d’enfants ont été tués que dans tout autre génocide connu. » Après avoir lu l’article, M. Deswaef a déclaré n’avoir jamais dit ou sous-entendu qu’il y avait eu plus de civil·es, de femmes et d’enfants tué·es à Gaza que dans tout autre génocide connu. Il ajouté par ailleurs qu’une telle affirmation était dénuée de sens aussi bien factuellement qu’historiquement, compte tenu d’exemples tels que l’Holocauste, le génocide contre les Tutsis au Rwanda ou le génocide arménien.
L’article original était une distorsion de la position de M. Deswaef et de la FIDH. Plusieurs médias turcs l’ont repris. L’article a depuis été modifié suite à la demande de la FIDH auprès de l’agence Anadolu.
M. Deswaef et la FIDH s’appuient uniquement sur une analyse impartiale, factuelle et juridique. Les événements à Gaza sont considérés comme un génocide en cours par la FIDH, et sa gravité, basée sur le nombre de civil·es tué·es, est glaçante. Cependant, cela ne doit pas être mis en comparaison directe avec tous les autres génocides, certains ayant indiscutablement et tragiquement fait plus de victimes.
Le discours d’Alexis Deswaef au Parlement européen (1:40 - 24:10) est à voir ici : Colloquium « Gaza : the legal and political implications of the genocide qualification »