M. Berlusconi considère ses adversaires politiques comme des ennemis avec lesquels on ne dialogue pas, violant ainsi les règles élémentaires de la démocratie. Il proclame régulièrement sa volonté de changer radicalement la Constitution. Il a faites siennes les positions xénophobes et racistes de la Ligue du Nord qui influence en profondeur les décisions gouvernementales.
Ces dérives se sont traduites par des atteintes sans précédent aux droits humains des migrants clandestins, en particulier le refoulement de tous ceux susceptibles de bénéficier du droit d’asile.
Des forces politiques et de la société civile exigent aujourd’hui en Italie le respect des règles démocratiques garanties par la Constitution, et conformes aux principes qui fondent l’Union européenne.
Le BI exprime sa pleine solidarité avec ces forces et propose que le « cas » italien soit porté à l’attention du prochain congrès de la FIDH, afin que ce dernier condamne solennellement les dangereuses dérives que connaît aujourd’hui l’Italie.