La FIDH relève que, selon la presse, d’autres personnes ont pu bénéficier de sauf-conduits pour pouvoir assister en priorité à telle ou telle audience.
Si cela est exact, la FIDH ne peut que constater le traitement discriminatoire dont ses observateurs sont l’objet.
En tout état de cause, elle ne peut que regretter une attitude qui traduit le refus de voir le fonctionnement de la justice française évalué à l’aune des standards internationaux. La FIDH déplore qu’en agissant ainsi, la justice française n’offre pas la transparence que l’on est en droit d’attendre d’un Etat de droit.
La FIDH demande une nouvelle fois à ce que ses observateurs puissent bénéficier d’un droit d’accès à la salle d’audience afin d’assister au procès.