Rappel des faits : risques graves pour la sécurité d’autrui
Ce bateau battant pavillon des Iles Tonga, est maintenu à quai par les services des Affaires Maritimes du port de Sète depuis le 3 février 2003. Ce navire chimiquier se trouve aujourd’hui dans l’impossibilité de quitter le port en raison des multiples dégradations constatées par les autorités maritimes.
Ce navire, construit il y a 28 ans, a déjà fait l’objet de nombreux contrôles depuis 1998 au sein des différents pays de la Communauté européenne et, à chaque fois, un certain nombre d’infractions à la réglementation maritime ont été constatées. Au total, ce sont plus de 40 dysfonctionnements qui ont pu être relevés depuis 1998, dans les ports de France (dont deux fois à Sète), d’Italie ou encore de Grèce, le propriétaire du navire ayant été mis en demeure de procéder aux différentes mises aux normes à la suite de ces contrôles.
Un équipage " abandonné "
Au-delà des faits dénoncés , la FIDH et la LDH attirent l’attention sur la situation extrêmement précaire des sept marins toujours présents à bord du navire et bloqués en port de Sète. Ces marins, de nationalités grecque et pakistanaise, n’ont pas été payés depuis plusieurs mois et l’armateur du bateau, pourtant leur employeur, a rejeté toute proposition de négociation de paiement des arriérés et de rapatriement des marins vers leur pays d’origine.
Une enquête rapide permettra -seule - de faire la lumière sur les responsabilités des différents acteurs présents dans cette affaire.
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FIDH : + 33 1 43 55 14 12