A la mi-août, trois prisonniers politiques, Alexander Kazulin, Sergei
Parsiukevich et Andrei Kim ont été libérés. A plusieurs reprises, la FIDH et le
Centre des droits de l’Homme VIASNA, son organisation membre au Bélarus,
avaient exigé ces libérations.
Condamnés à plusieurs années de détention, ces prisonniers politiques
représentaient l’hostilité du régime Bélarus à l’égard de toute ouverture
politique et à l’égard de la dénonciation des violations des droits de l’Homme
commises par le pouvoir.
Ces trois anciens prisonniers politiques ont rappelé, dans une déclaration
commune, que dix de leurs camarades, s’ils n’avaient pas été emprisonnés,
faisaient l’objet de sanctions administratives les privant notamment de la
liberté de circulation (interdiction de quitter le pays) : contrairement,
à ce qu’a affirmé le gouvernement, il y a toujours des prisonniers politiques
au Bélarus.
Les élections législatives du 28 septembre 2008, jugées non démocratiques
par l’OSCE, ont clairement démontré le refus d’ouverture politique de la part
du régime, souvent qualifié de « dernière dictature européenne ».
En savoir plus : http://www.fidh.org/spip.php?article5833