« Le dialogue sur les droits humains est l’une des rares occasions pour l’Union européenne d’exprimer ses préoccupations auprès de Vientiane. Le gouvernement ne doit pas avoir d’autres occasions de faire des déclarations malhonnêtes, et d’éviter de tenir ses promesses d’engagements concrets et quantifiables en matière de droits humains »
Parallèlement à cette déclaration, les deux organisations ont publié une note d’information synthétisant l’évolution de la situation des droits humains au Laos depuis la dernière session du dialogue sur les droits humains, qui s’est tenue en ligne le 16 juin 2021.
La note d’information aborde les points clés suivants :
1) les prisonnier·es politiques ;
2) l’échec dans la collaboration avec les mécanismes des Nations unies en matière de droits humains ;
3) les disparitions forcées ;
4) les violations des droits à la liberté de religion ou de croyance ;
5) l’impact des infrastructures et des projets d’investissement surles droits humains ;
6) l’augmentation du salaire minimum ; et
7) la réponse à la COVID-19.
« À l’approche du 10e anniversaire de la disparition forcée de Sombath Somphone, il est essentiel que l’Union européenne continue à faire pression sur le gouvernement du Laos afin d’obtenir des réponses sur sa situation et son destin. La troublante disparition de Sombath Sophone hante encore la société civile à ce jour. La peur et l’oppression règneront tant que la vérité n’aura pas été établie et la justice rendue ».