Alertée par le nombre croissant d’exécutions et par la persistance de pratiques constituant des traitement inhumains et dégradants, la FIDH a décidé de mener une étude sur l’application de la peine de mort dans ce pays.
Condamnations à mort prononcées au terme de procès inéquitables (le pouvoir judiciaire n’étant pas indépendant de l’exécutif), exécutions de mineurs, stigmatisation de minorités ethniques ou religieuses : en Iran, on continue à exécuter en violation flagrante des normes internationales.
Le fait que les crimes passibles de peine de mort restent aussi nombreux (crimes « politiques », « économiques », crimes dits « sexuels », apostasie, …) et que les modes d’exécution de ces sentences soient en contradiction avec les normes internationales (pendaisons publiques, lapidation) montrent que la peine capitale constitue, en Iran, l’instrument d’une politique visant à faire peser un climat de terreur sur la population.