La FIDH et l’AMDH condamnent également le recours à la force pour disperser les manifestations pacifiques d’opposition au coup d’Etat et appellent la junte militaire à respecter les droits de réunion et de manifestation pacifique.
Enfin, inquiètes qu’en dépit des appels unanimes de l’Union africaine et de toute la communauté internationale, la junte n’ait pas permis le rétablissement de l’ordre constitutionnel, la FIDH et l’AMDH demandent l’ouverture d’un dialogue politique inclusif avec le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi ainsi que les acteurs de la vie politique et de la société civile, afin de trouver une issue négociée à la crise, respectueuse des principes de démocratie et des normes internationales de protection des droits de l’Homme.