La France doit appeler à la libération des militants détenus arbitrairement en Guinée

02/06/2021
Communiqué
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CELLOU BINANI / AFP

Depuis le référendum sur la réforme constitutionnelle de mars 2020 en Guinée, dans l’indifférence générale, l’oppression continue de s’abattre sur la population. La FIDH se joint dans une Tribune publiée mardi 1er Juin dans le Monde à plusieurs organisations de défense des droits humains pour dénoncer « l’absence de réaction forte de la communauté internationale ».

Le président Alpha Condé s’est arrogé par la force le droit de se présenter à un troisième mandat, dans un contexte de persécution de toute contestation. Depuis plus d’un an, des manifestations ont été abusivement interdites ; les forces de sécurité ont tiré à balles réelles sur les protestataires, causant des dizaines de morts et de blessés.

Un climat de tension entretenu par une partie de la classe politique, qui a dramatiquement débouché sur une flambée de violences intercommunautaires dans la ville de Nzérékoré. En prison, les geôles du pouvoir débordent. Fin Janvier, l’alerte lancée par le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, à « faire toute la lumière » sur la situation des opposants en prison, est également restée lettre morte.

La France et L’Europe doivent agir pour obtenir la libération des opposants politiques, et l’ouverture d’enquêtes sur les exactions du régime, restées impunies. Il appartient désormais à la communauté internationale de mettre le respect des droits humains au cœur des relations avec Conakry, afin d’en finir avec la répression actuelle et briser le cycle de l’impunité subi par la population guinéenne.

Retrouvez notre tribune en intégralité ici :

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/06/01/la-france-doit-appeler-a-la-liberation-des-militants-detenus-arbitrairement-en-guinee_6082413_3212.html

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