En amont des élections, les autorités congolaises avaient demandé la levée de ces sanctions. Selon elles, la présence d’un candidat à l’élection présidentielle, M. Emmanuel Ramazani Shadary, sur cette liste constituait une atteinte au processus électoral du pays.
La FIDH et ses organisations membres présentes en RDC ont organisé une série de réunions de plaidoyer avec des acteurs de l’Union européenne. Ils ont constamment fourni des informations pour contribuer à cette prise de décision, soulignant que le simple fait de prendre part à des élections ne saurait justifier de laver les crimes pour lesquels M. Shadary faisait l’objet de sanctions de la part de l’Union européenne. En 2017, M. Shadary était le ministre de l’Intérieur congolais et donc la personne la plus haut placée dans la chaîne de commandement des forces de sécurité, principales responsables du massacre de près de 3 000 personnes au Kasaï.