La Corée du Sud libère la défenseure des droits des travailleurs Lee Young-joo

L’ancienne secrétaire générale de la Confédération coréenne des syndicats (KCTU), Lee Young-joo a été libérée le 14 Juin 2018 après avoir été condamnée à une peine de prison de 3 ans avec sursis et à verser une amende. Le responsable du Bureau Asie, Andrea Giorgetta, qui a assisté au procès a qualifié cette décision de « stratagème classique pour le tribunal de sauver la face ».

La FIDH s’est fortement mobilisée dans cette affaire et dans celle de l’ancien président du KCTU Han Sang-gyun, par l’intermédiaire de son Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, en lançant un nombre d’appels urgents pour leur libération. Leur cas a été porté à l’attention ultérieurement par la FIDH lors de la tenue du groupe consultatif interne de l’Union européenne sur la Corée, en sa qualité de membre et vice-présidente du Groupe. La FIDH a systématiquement évoqué leurs cas chaque fois que l’occasion se présentait, notamment lors du dernier Forum de la société civile. En outre, pour s’assurer que la Commission européenne assumait ses responsabilités, notamment en sensibilisant à leurs cas et en instaurant un dialogue avec les autorités de la Corée du Sud, une lettre commune a été envoyée à cet effet à la commissaire européenne au commerce Cecilia Malmström. Nous notons avec satisfaction la libération à la fois de Han Sang-gyun et de Lee Young-joo dans ce contexte.

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