La FIDH et son organisation membre Thai Lawyers for Human Rights (TLHR) ont notamment porté l’affaire devant le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies. Ce dernier n’ayant constaté aucun fondement juridique permettant de justifier la détention de Siraphop Kornaroot a conclu, dans son avis du 24 avril 2019, que sa détention, au motif qu’il avait exercé pacifiquement son droit à la liberté d’expression, était arbitraire. Il a également appelé le gouvernement thaïlandais à le libérer immédiatement. L’avis de l’instance onusienne, qui a également réaffirmé qu’« on ne saurait considérer [les tribunaux militaires thaïlandais] comme étant compétents, indépendants ou impartiaux » a été soumis hier au Tribunal militaire de Bangkok à l’occasion de la dernière audience du procès dans l’affaire Siraphop.
Depuis le coup d’État de mai 2014, au moins 127 personnes ont été arrêtées pour crime de lèse-majesté, 57 d’entre elles ont été condamnées à des peines de prison allant jusqu’à 35 ans.
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