Mazen Darwish est le directeur du Syrian Centre for Media and Freedom of Expression (SCM), membre de la FIDH en Syrie.
Suite à leur arrestation, les trois défenseurs des droits humains ont plusieurs fois été détenus dans des conditions s’apparentant à une "disparition forcée" et soumis à des actes de torture. Du 3 mai au 30 juin dernier, nul ne savait où ils se trouvaient.
Le harcèlement judiciaire dont ils sont victimes ne vise qu’à sanctionner leurs activités de défense des droits humains. La FIDH, à travers son Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, n’a eu de cesse d’appeler les autorités syriennes à libérer Mazen, Hussein, et Hani depuis leur arrestation le 16 février 2012. A l’initiative de l’Observatoire, les Nations Unies avaient qualifié d’arbitraires les détentions de Mazen et de ses collègues. L’ONU et l’UE avaient par ailleurs appelés à leur libération immédiate, suivant ainsi les recommandations de la FIDH.
Toutes les charges contre eux doivent être maintenant abandonnées. Le verdict est attendu le 31 août 2015.