En 2003, la FIDH et le CODEPU, son organisation chilienne, avaient saisi la CIDH contre le Chili . Ils avaient défendu ensemble la recevabilité de l’affaire en 2007 puis préparé le procès et participé aux réunions avec l’État en 2008-2009. En 2009, la FIDH avait permis une rencontre des victimes à Washington D.C, siège de la CIDH, où elles ont pu mener des activités de plaidoyer.
La décision de la Cour est un pas important en faveur de la lutte contre l’impunité au Chili, concernant en particulier le sort des militaires légalistes, et l’accès à la justice pour les victimes de la justice militaire sous les régimes dictatoriaux.