En effet, l’ancien président égyptien a transféré ses pouvoirs au conseil supérieur des forces armées au bout de dix huit jours de manifestations populaires dans l’ensemble du pays. Dans ce contexte, la FIDH et l’EOHR appellent à la plus grande vigilance et rappellent aux autorités égyptiennes
* qu’elles doivent, en toutes circonstances, assurer le respect plein et entier de tous les droits humains, y compris le droit à la liberté d’expression et d’association,
* qu’elles ont l’obligation de mettre en place les conditions nécessaires pour assurer une transition rapide et pacifique pour l’établissement de la démocratie et de l’Etat de droit.