“Nous condamnons le coup d’État évident du Tatmadaw et son mépris total de l’État de droit. Nous demandons instamment au Tatmadaw de se retirer, de respecter les résultats des élections générales de 2020, d’autoriser immédiatement le Parlement élu à se réunir et de respecter les droits humains”
Le président Win Myint, la conseillère d’État Aung San Suu Kyi et d’autres dirigeants de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) au pouvoir ont été arrêtés au cours de raids qui se sont déroulés à à Naypyidaw. Des militants ont été arrêtés à Yangon. Peu de temps après, le Tatmadaw a annoncé que le pouvoir avait été remis au vice-président et général à la retraite, Myint Swe.
“Depuis plus d’une décennie, les appels de la FIDH et de ses organisations membres à démanteler le système d’impunité de l’armée birmane ont été ignorés au profit d’un engagement diplomatique et économique. Aujourd’hui, il est tout à fait clair qu’une réponse internationale globale ciblant les intérêts de l’armée, y compris ses avoirs économiques, doit être mise en place d’urgence pour contenir ces développements déplorables”
Le Parlement élu lors des élections générales du 8 novembre 2020 devait se réunir le 1er février à Naypyidaw pour entamer le processus de désignation des dirigeants du pays pour les cinq prochaines années. La LND a remporté l’élection avec une écrasante majorité - un résultat que le Tatmadaw et son mandataire, l’Union Solidarity and Development Party (USDP), ont fait passer pour le résultat de fraudes et d’irrégularités généralisées.
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