L’impunité règne en maître.
Le séminaire a ainsi eu pour objectif d’approfondir les
connaissances et la capacité d’action et d’influence des
militants des droits de l’Homme en Centrafrique. Il a aussi
visé à renforcer la visibilité et la crédibilité des organisations
issues de la société civile par rapport à leurs interlocuteurs,
les autorités de la RCA.
Les représentants de la société civile peinent à faire entendre
leur voix. Assimilés par le pouvoir à des opposants politiques,
tout acte de dénonciation et de contestation des violations
des droits de l’Homme expose les membres d’ONG à des
représailles, menaces et intimidations.
Dans ce contexte, le séminaire suivait plusieurs objectifs :
Les thèmes de formation visaient à appronfondir les
connaissances et la capacité d’action des défenseurs des
droits de l’Homme sur les questions relatives à la protection
de l’Etat de droit et des libertés fondamentales.
Compte tenu du manque d’indépendance de la justice
centrafricaine et de l’impunité des auteurs de violations des
droits de l’Homme, le séminaire devait permettre l’étude des
mécanismes judiciaires et quasi-judiciaires régionaux et
internationaux pour satisfaire le droit des victimes à un
recours effectif.
Le séminaire visait en outre à renforcer la visibilité et la
crédibilité des organisations issues de la société civile par
rapport à leurs interlocuteurs, les autorités de la RCA. En
créant des espaces d’échange, de réflexion et
d’apprentissage entre défenseurs des droits de l’Homme et
représentants des pouvoirs publics, le séminaire devait
favorisé une meilleure connaissance entre les différents
acteurs locaux et encouragé au dialogue.