La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) condamne ces arrestations et demande aux organisations inter-gouvernementales de réagir fermement.
La FIDH rappelle que l’Acte constitutif de l’Union africaine « condamne tout changement anticonstitutionnel de gouvernement ».
La FIDH appelle au maintien de l’ordre constitutionnel, à la libération immédiate des personnalités politiques et à la protection de la population civile.
Si le coup d’Etat devait être confirmé, la FIDH demande aux organisations inter-gouvernementales, telles l’Union africaine, l’Union européenne, l’Organisation internationale de la Francophonie et l’Organisation des Nations unies de condamner fermement cette situation et de prendre toute sanction appropriée en cas de rupture de la démocratie, notamment la suspension de la Mauritanie de leurs instances respectives, conformément aux dispositions de l’Acte constitutif de l’Union africaine, de l’Accord de Cotonou et de la Déclaration de Bamako.