Mouvements de protestation en Egypte : la FIDH très préoccupée par l’escalade de la violence

28/01/2011
Communiqué
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La FIDH appelle avec force les autorités égyptiennes à mettre un terme à la répression violente des mouvements pacifiques de protestation sociale et démocratique et à rétablir immédiatement l’accès à internet et aux services de téléphonie mobile.

La FIDH est très préoccupée par l’escalade de la violence dans l’ensemble du pays. « Alors que les Egyptiens ont répondu massivement aux appels à manifester ,malgré l’État d’urgence en vigueur et l’interdiction réitérée par le ministre de l’Intérieur, la FIDH craint que la répression des manifestations dans l’ensemble du pays ne dégénère », a déclaré Souhayr Belhassen.

D’autant que, dans la nuit du 27 janvier 2011, les autorités égyptiennes ont suspendu l’accès au réseau internet empêchant les communications, notamment via e-mails et réseaux sociaux tels que Twitter et Facebook. De plus, les réseaux de téléphonie mobile ont été coupés aujourd’hui, vendredi 28 janvier 2011. Lors des manifestations, des journalistes ont également été ciblés.

La FIDH condamne fermement le blocage quasi-absolu des moyens de communication et d’information par les autorités égyptiennes et souligne qu’elles engagent leur responsabilité quant aux violations flagrantes des obligations internationales de l’Egypte dans le domaine des droits de l’Homme.

La FIDH suit de très près et avec une attention particulière l’évolution de la situation en Egypte notamment à travers son représentant auprès de la Ligue des États arabes (LEA), Hafez Abu Saeada, également président de l’Organisation pour les droits de l’Homme (EOHR), organisation affiliée à la FIDH.

Pour toute information complémentaire ou pour joindre le représentant de la FIDH en Egypte, merci de contacter : Karine Appy + 33 6 48 05 91 57

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