Documentaire : Le début de la faim

  • Avant-première organisée le 8 octobre 2008 à Paris (11ème), à 20h aux
    Ateliers Varan,
    Réservation dans la limite des places disponibles à l’adresse
    suivante : fidh@fidh.org
  • Diffusion le mardi 14 octobre sur France 5 à 20h40
    2 chiffres édifiants :
  • le nombre officiel (FAO) des personnes affamées dans le monde est passé à
    923 millions et pourrait atteindre 1 milliard à la fin 2008.
  • alors que la FAO réclame vainement 30 milliards de Dollars pour leur venir
    en aide, près de 1000 milliards de dollars viennent d’être injectés pour venir
    au secours des organismes financiers.

Résumé du Film

Du début de l’année 2008 à maintenant, LE DÉBUT DE LA FAIM parcourt la
planète entre des lieux frappés par la crise alimentaire et d’autres où les
dirigeants du monde doivent en débattre. Avec une question en tête, pour
Patrice Barrat : « Cette crise est-elle passagère ? Saura-t-on lui
trouver une réponse ? »

860 millions de personnes affamées recensées au début 2008, victimes des
subventions au Cameroun, au Sénégal, de la dépendance en Haïti, de la
spéculation en Thaïlande, des « Mega Food Parks » qui se préparent en
Inde ; rencontres au fil des Sommets - FAO, G8, OMC, Europe - avec Jacques
Diouf, Pascal Lamy, Michel Barnier ou Ngozi Okonjo-Iweala (Banque Mondiale),
Olivier De Schutter, le nouveau Rapporteur des Nations Unies sur le Droit à
l’Alimentation, et quelques chefs d’Etat… Et l’on se rend compte du fossé
colossal entre les politiques prônées depuis 30 ans dont le seul credo était la
« loi du marché » et les réalités vécues. Pour preuve, Ibrahima Diop,
paysan sénégalais, que l’on suit depuis 2005. Ou encore la colère montante du
mouvement Via Campesina depuis plus de 10 ans… Mais aussi la nouvelle
« impuissance » des dirigeants de la planète.

Parmi toutes les crises en cours, - le climat, l’énergie, la finance - la
crise alimentaire montre que certaines réponses ou prévisions sont
inquiétantes. Pour parvenir à une répartition équitable de la nourriture à
l’échelle du monde, il faudrait peut-être commencer par une remise en question
des pratiques « coloniales » injustes d’hier et par ne pas en
inventer de nouvelles. Mais surtout il faudrait que les gouvernements « se
révèlent capables de chercher des réponses à la crise dans son ensemble ».
Est-ce le cas ?

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