Peine de mort

Retrouvez nos dossiers thématiques à l’occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort, le 10 octobre.
 2021 : les femmes et la peine de mort, une réalité invisible.
 2020 : l’importance de la représentation juridique.
 2019 : les enfants, victimes invisibles de le peine de mort.
 2018 : les conditions de vie dans les couloirs de la mort.
 2017 : la peine de mort, un châtiment pour les pauvres ?.

La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) s’oppose à la peine de mort pour tous les crimes et en toutes circonstances et œuvre activement avec ses organisations membres pour son abolition universelle. La peine de mort constitue un traitement inhumain, voire une forme de torture. La FIDH, au fil de ses missions d’enquête, a en outre mis en lumière le fait que la peine de mort est généralement prononcée au terme de procès inéquitables et que son application est souvent discriminatoire. Enfin, la FIDH rappelle que le prétendu effet préventif de la peine de mort n’a jamais été prouvé. La dernière résolution de l’Assemblée générale des Nations unies, appelant à un moratoire universel sur l’utilisation de la peine de mort, adoptée par 123 États en décembre 2020, confirme la dynamique internationale croissante en faveur de l’abolition.

Aujourd’hui, plus des deux tiers des pays du monde ont aboli la peine de mort en droit ou en pratique. En conséquence, la FIDH appelle à :
 l ’abolition de la peine de mort pour tous les crimes ;
 l’établissement d’un moratoire sur les exécutions ;
 la ratification universelle des traités prévoyant l’abolition, y compris le deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

La FIDH est membre fondateur de la Coalition mondiale contre la peine de mort et membre du comité de pilotage de la Coalition.

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