« La FIDH soutient l’effort de réforme mais reste préoccupée par le fait que certains de ces élements pourraient fondamentalement porter atteinte aux droits des victimes à participation et à représentation légale aux procédures de la CPI », a déclaré Karim Lahidji, président de la FIDH.
En particulier, la FIDH constate avec inquiétude que le projet ReVision prévoit d’internaliser la représentation légale des victimes, et d’éliminer tout conseil juridique indépendant externe aux victimes. La présence de conseils locaux externes deviendrait facultative, ceux-ci devenant membres du personnel ou consultants de la CPI.
En outre, le projet ne précise pas de quel soutien sur le terrain bénéficierait la représentation légale des victimes, un aspect qui - de l’avis de la FIDH - est essentielle pour assurer une participation significative des victimes.