Les disparitions forcées en tant que torture ou en tant que traitement cruel, inhumain ou dégradant

La qualification des disparitions forcées comme torture ou comme traitement inhumain ne fait pas l’objet d’un accord unanime parmi les juridictions qui ont eu à se prononcer sur ce point. Même si les germes de cet accord sont clairement visibles, un travail doit encore être fait pour persuader les juges internes et internationaux et les experts membres des organes internationaux de contrôle que les disparitions forcées constituent en soi un acte de torture ou un traitement inhumain et/ou dégradant à l’égard non seulement de la victime directe, mais aussi à l’égard des victimes indirectes, à savoir le souvent la famille du disparu.

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