Shawan Jabarin, directeur de Al-haq et par ailleurs vice-président de la FIDH, fait ainsi l’objet d’une campagne de diffamation depuis plusieurs années. Il est régulièrement accusé d’être un « terroriste », ennemi d’Israël, sous couvert de son action en faveur des droits humains. Son homologue de B’Tselem a lui même fait l’objet de critiques musclées pour son opposition publique à la politique de colonisation de l’État d’Israël
Ce prix, remis lundi 10 décembre à l’occasion des 70 ans de l’adoption de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme constitue donc un acte fort dont la FIDH se félicite. Les autres lauréats (cinq au total) sont originaires de la Chine, Colombie, du Niger et du Bélarus. Tous honorés en tant que défenseurs harcelés pour leur action quotidienne de promotion des droits humains.
“C’est un grand honneur pour Al-Haq de recevoir ce prix prestigieux en commun avec nos collègues de B’Tselem qui sont nos partenaires dans la lutte pour la justice et un futur meilleur, libéré de l’oppression et de l’occupation. Nous travaillons ensemble à mettre fin à cette culture de l’impunité afin que les palestiniens puissent enfin voir pleinement de leurs droits humains ”
“C’est un grand honneur de recevoir ce prix avec nos collègues d’Al-Haq, spécialement en ce jour de déclaration des 70 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Nous, à B’Tselem et Al-Haq, partageons les mêmes valeurs et le même objectif : seule la fin de l’occupation peut constituer les conditions d’un futur respectueux des droits humains et basé sur l’égalité et la liberté ”