Aucune des juridictions saisies par les victimes, en Côte d’Ivoire, en France, en Angleterre, aux Pays-Bas, n’a, à ce jour, sanctionné les plus hauts responsables, répondant au besoin de vérité et de justice des victimes de ce drame. En outre, toutes les victimes de cette catastrophe environnementale et humaine n’ont pu bénéficier des millions d’euros d’indemnisation versés par TRAFIGURA suite à des accords conclus à l’amiable avec le gouvernement ivoirien ainsi qu’un cabinet d’avocats londonien, représentant une partie des victimes.
La FIDH, la LIDHO et le MIDH ont publié en avril 2011 un rapport, qui dresse un bilan du traitement du dossier par la justice ivoirienne, présentant également les autres procédures engagées à l’étranger, qui illustrent les nombreux obstacles auxquels demeurent confrontées les victimes ivoiriennes oubliées.