En conséquence, nous, associations de défense des droits de l’Homme demandons :
– de veiller à ce que tout procès soit juste et équitable,
– la libération immédiate et inconditionnelle des prisonniers d’opinion.
– de faire cesser les mauvais traitements à l’égard des prisonniers en Tunisie et d’améliorer leurs conditions de détention.
– que les conditions réelles d’incarcération des prisonniers soient conformes à la loi du 14 mai 2001 sur l’organisation des prisons.
– de veiller à ce que les malades reçoivent des soins pendant et après leur incarcération.
Les associations de défense des droits de l’Homme demandent également que le Rapporteur Spécial sur la torture des Nations Unies soit autorisé à se rendre en Tunisie et qu’une commission de médecins indépendants effectue une visite auprès des prisonniers.
Pour les prisonniers d’opinion Mondher Bejaoui, Mourad Boughanmi, Taoufik Ben Frej Fatnassi, Mohamed Hedi Khedimi, Lamine Zidi, Jalel Mabrouk, Mohamed Trabelsi, et pour les autres, décédés récemment ou disparus,
les associations signataires appellent le personnel de santé ainsi que les élus à mobiliser leurs homologues tunisiens pour la libération immédiate et inconditionnelle des prisonniers d’opinion et pour faire cesser les mauvais traitements à l’égard des prisonniers tunisiens et leur permettre un meilleur accès aux soins.