La répression par les autorités tunisiennes de ce mouvement a conduit au décès de plusieurs personnes, des centaines de personnes arrêtées de manière violente et en dehors du cadre de la loi, des actes de torture et de mauvais traitement, des dizaines de prisonniers d’opinion, des familles brutalisées et humiliées, etc.
Le Comité National de Soutien aux Habitants du bassin Minier en coopération avec l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme - programme conjoint FIDH-OMCT, le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme, le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie, Amnesty International France, la Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives lancent ainsi un appel pour la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers d’opinion du bassin minier et le rétablissement de tous leurs droits : signez la pétition !
Le 9 octobre 2009, sera organisée une journée internationale de solidarité avec les habitants du bassin minier. A cette occasion seront organisés des évènements dans les villes suivantes (Paris, Nantes, Marseille, Alger, Rabat, Le Caire, Montréal, Genève…).
Tunisie - Solidarité avec les habitants du bassin minier
Appel à la libération des prisonniers d’opinion du bassin minier
A la veille de la tenue d’élections présidentielles et législatives en Tunisie, nous, les organisations et individus soussignés, appelons à la libération immédiate et inconditionnelle de l’ensemble des manifestants, syndicalistes, défenseurs des droits de l’Homme et journalistes condamnés arbitrairement au terme de procédures violant les règles fondamentales du droit à un procès équitable et à la fin de la répression à l’encontre de l’ensemble de la population du bassin minier de Gafsa/ Redeyef.
Loin du faste des festivités pour la campagne électorale, la population du bassin minier continue de souffrir de la répression féroce qui s’est abattue sur la région il y a plus d’un an et demi. Outre, les difficultés rencontrées par les familles des détenus, l’ensemble de la ville de Redeyef continue de subir les conséquences de la répression de la protestation populaire qui l’a secouée au premier semestre 2008. Le contrôle policier y reste permanent, les mesures de représailles quotidiennes et tout rassemblement interdit.
Enfin, les signataires de cet appel appellent instamment les autorités tunisiennes à rétablir tous les prisonniers d’opinion et leurs familles dans leurs droits.