Les participant⋅es à la réunion ont salué l’opportunité de mener des consultations en personne entre partenaires, ce qui devrait être une activité courante de leur travail. Cet opportunité a été rendue possible grâce à l’assouplissement partiel des restrictions de voyage en Égypte pour les organisations de la société civile internationale, pendant la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (Cop 27).
Les participant⋅es pensent que l’ouverture d’un espace civique et la possibilité d’un engagement entre expert⋅es des droits humains sont des conditions préalables pour que l’Égypte puisse relever les nombreux défis auxquels elle est confronté dans le domaine des droits civils, politiques, économiques, sociaux et environnementaux. Cela s’observe actuellement pendant la Cop 27, où le slogan « Pas de justice climatique sans droits humains » a gagné en notoriété. Tou⋅tes les acteur⋅ices nationaux⋅ales, régionaux⋅ales et internationaux⋅ales sont encouragé⋅es à soutenir les droits et libertés fondamentales du peuple égyptien.
Les participant⋅es espèrent un prochain échange constructif avec le gouvernement égyptien. Nous espérons que l’Égypte sortira bientôt de la crise des droits humains qui a sapé les interactions humaines essentielles et la collaboration créative, au détriment des ONG égyptiennes de défense des droits humains et de la communauté internationale.
Alors que la répression continue des organisations de défense des droits humains s’est intensifiée depuis 2013, le gouvernement égyptien a parfois bloqué les voyages en Égypte des organisations internationales de défense des droits humains. Lors de la conférence Cop 27, un représentant du Danish Institute against Torture s’est vu interdire l’entrée en Égypte à l’aéroport international du Caire, empêchant l’organisation de participer à la table ronde. En outre, plusieurs directeur⋅ices et employé⋅es d’ONG égyptiennes de premier plan restent arbitrairement interdit⋅es de voyage à l’étranger, certain⋅es suite à l’affaire 173 de 2011 (affaire de financement étranger), ce qui continue d’entraver le libre fonctionnement de la société civile indépendante.