Cette déclaration a été adoptée dans un contexte régional où les populations ont affirmé avec vigueur la soif de démocratie, de dignité et de respect des droits humains universels. Fondée sur les valeurs universelles, la déclaration appelle les gouvernements arabes notamment à abolir dans les deux ans toutes les lois discriminatoires à l’égard des femmes ; à promulguer de nouvelles lois pour combattre les discriminations, les violences et la traite des femmes ; et à lever l’ensemble des réserves émises par les États à la convention de l’ONU sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes (Convention CEDAW).
« La donne a changé : les femmes de toutes appartenances, ont participé pleinement aux révolutions arabes aux côtés des hommes, que ce soit dans la rue ou sur la toile, pour réclamer la liberté, l’égalité, la dignité et la démocratie. Aujourd’hui on ne peut plus nier l’accès plein et entier des femmes à l’espace public et leur rôle essentiel dans le processus démocratique », a déclaré Khadija Cherif, Secrétaire générale de la FIDH, qui a participé aux travaux du Forum. « Cette visibilité des femmes dans les soulèvements populaires a permis d’adopter ce texte à l’unanimité. Toutes les ONG de la région l’ont affirmé : il n’y a pas de démocratie possible sans égalité entre les sexes », a-t-elle conclu.
Lire la déclaration du Koweit :
En français : http://www.fidh.org/Adoption-de-la-declaration-de-Koweit-sur-l
En arabe : http://www.fidh.org/article9670