"L’ouverture du procès de l’ancien fugitif européen le plus célèbre, près de vingt ans après les crimes atroces, notamment le massacre de Srebrenica, commis au cœur même de l’Europe, est un pas déterminant pour les milliers de victimes qui demandent justice", a déclaré Patrick Baudouin, Président d’honneur de la FIDH et coordinateur de son Groupe d’action judiciaire (GAJ). "C’est un signal fort à l’attention des hauts responsables politiques et militaires qui se rendent coupables de violations graves des droits humains, leur indiquant qu’ils devront répondre de leurs actes devant une justice indépendante et équitable" a-t-il ajouté.
Afin que ce procès ait le plus d’impact possible, la FIDH appelle à la mise en œuvre par le TPIY d’une importante stratégie de communication et de sensibilisation à l’attention des victimes et des communautés affectées.