Tchétchénie, l’urgence : les Etats face à leur responsabilité

27/03/2001
Rapport

La FIDH publie aujourd’hui une note d’analyse sur la situation des droits de l’Homme en Tchétchénie et appelle la communauté des Etats - réunis à Genève pour participer à la 57ème session de la Commission des droits de l’Homme des Nations Unies - à agir avec la plus grande fermeté à l’égard de la Russie dont les forces en Tchétchénie continuent d’être responsables de la perpétration de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

Depuis un an, les plus hautes autorités russes multiplient les leurres à l’intention de la communauté internationale. Le nombre de " terroristes " tchétchènes - soi disant la cible des opérations militaires menées sur le terrain - varie de quelques centaines à plusieurs milliers d’un mois à l’autre au grè des échéances internationales, comme d’ailleurs les annonces " en trompe l’œil " d’un retrait des forces militaires. Les engagements en matière de justice pris par le gouvernement et le Président russe lui-même sont lettres mortes.

Ces discours contradictoires ne visent qu’à satisfaire la communauté des Etats qui jusqu’à présent s’en est contentée. La résolution adoptée il y a un an par la Commission des droits de l’Homme qui prévoyait notamment l’accès du territoire de la Tchétchénie aux principaux Rapporteurs spéciaux et Groupes de travail concernés de la Commission n’a été suivie d’aucun effet.

Aujourd’hui, les Etats doivent enfin adopter une position ferme et s’en prévaloir à toutes les échéances diplomatiques bilatérales ou multilatérales à moins de cautionner les crimes les plus odieux commis actuellement en Tchétchénie.

La FIDH vous invite dans le cadre de la session de la Commission des droits de l’Homme de l’ONU à un briefing sur la Tchétchénieorganisé conjointement par Mémorial, Human Rights Watch, Amnesty International, Médecins du Monde et la FIDHle 2 avril 2000 à 13 Heures Palais des Nations, GenèveSalle 21

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