L’avis de M. Berlusconi selon lequel il faut "occidentaliser le monde" est contraire aux valeurs défendues par la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
En outre, par cette déclaration, M. Berlusconi se désolidarise de la position des chefs d’Etats et de gouvernements européens qui, le 21 septembre, se sont prononcés contre "tout amalgame ou toute assimilation entre les groupements terroristes et fanatiques, et le monde arabo-musulman".
Dans le contexte actuel, les propos de M. Berlusconi revêtent une dimension particulièrement intolérable. On attend des Etats membres de l’Union européenne qu’ils se fassent les premiers défenseurs d’un ordre mondial basé sur le respect des valeurs démocratiques, de l’Etat de droit et de la diversité culturelle.
La FIDH demande que le gouvernement italien présente dans les plus brefs délais des excuses pour les propos tenus.