26 mai 2025. Les organisations signataires, dont la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), attirent l’attention des ministres sur les dernières évolutions concernant les mesures de répression à l’encontre des organisations de la société civile, des médias indépendants, les droits à la liberté de réunion des personnes LGBTIQ+ et la Cour pénale internationale (CPI), qui menacent encore davantage les droits humains, l’état de droits et les principes démocratiques en Hongrie. La FIDH et ses partenaires estiment qu’il existe des motifs impérieux d’appliquer la procédure prévue à l’article 7 du TUE, notamment en formulant des recommandations claires, concrètes et assorties de délais à l’attention des autorités hongroises. Le non-respect de ces recommandations pourrait amener le Conseil à conclure à une violation grave et permanente des valeurs fondatrices de l’UE par la Hongrie, ce qui pourrait entraîner la suspension des droits de vote du pays au sein du Conseil de l’UE.
Pour que le Conseil puisse établir qu’il existe un risque réel de violation grave des valeurs fondatrices de l’UE par la Hongrie conformément à l’article 7.1 du TUE, 22 États membres de l’UE – soit les 4/5 – devraient se prononcer en faveur de cette décision.