État de droit et régime général de conditionnalité pour la protection du budget de l’Union Européenne
Alors que les chefs d’État et de gouvernement de l’UE se préparent à se réunir au Conseil européen des 10 et 11 décembre pour discuter du budget de l’Union, y compris d’un plan de relance de 750 milliards d’euros visant à aider les États membres à faire face aux dommages économiques causés par la pandémie. Les ONG exigent que les valeurs de l’UE - y compris l’état de droit et le respect des droits de l’homme - ne doivent pas être négociées.
Dans une lettre adressée à la chancelière allemande Angela Merkel, alors que le chef de l’État exerce désormais la présidence tournante du Conseil de l’UE, 13 organisations de défense des droits de l’Homme et de transparence, dont beaucoup sont des organisations faîtières représentant de larges segments de la société civile européenne, ont appelé au gouvernement allemand et aux gouvernements des autres États membres, de ne pas transiger sur les principes fondamentaux de l’Union, mais de les faire respecter en protégeant le budget de l’UE des violations de l’État de droit et en refusant de céder aux pressions des dirigeants qui les ont constamment violés .