Le comité a unanimement reconnu que la Grèce enfreint le droit à la protection de la santé garanti par la Charte sociale européenne. « Il est temps que les autorités grecques s’attaquent sérieusement à la pollution de la rivière Asopos. Les conséquences néfastes de leur immobilisme ne peuvent plus être ignorées » déclare Yannis Ktistakis, la Ligue hellénique.
La FIDH et la Ligue hellénique appellent les autorités grecques à mettre en œuvre immédiatement la décision du Comité européen des droits sociaux et à :
- lancer des analyses sur les eaux de surface et des nappes phréatiques et à demander une étude épidémiologique complète ;
- prendre des mesures afin de remédier autant que possible aux causes de maladies, comme cela a été prescrit par de nombreuses décisions judiciaires.
- informer les habitants des risques associés à l’utilisation de l’eau pour la consommation et/ou l’irrigation.
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