« Lorsque Jane Birkin arrivait à une manifestation, un rendez-vous où à n’importe quel événement public, elle connaissait le dossier sur le bout des doigts, » déclare Eléonore Morel, directrice générale de la FIDH. « Cela lui tenait à coeur, elle s’impliquait absolument, sans retenue. »
En 2003, Jane Birkin portrait des lettres à l’ambassade du Myanmar, pour exiger la libération d’Aung San Suu Kyi. En 2017, Jane Birkin secouait le monde pour qu’il ouvre les yeux sur la situation des personnes LGBTQIA+ en Tchétchénie ou dans le Donbass. Une pancarte de la FIDH brandit dans les airs, Jane Birkin manifestait contre l’extrême droite et le racisme en France. Elle militait pour que les regards sur l’immigration changent, en prêtant sa voix à un film d’animation de la FIDH sur ce sujet. Le 13 décembre 2009, Jane Birkin s’est produisait en concert au profit de la FIDH. Elle ne perdait jamais une occasion de se battre pour les femmes. Pour la journaliste russe assassinée, Anna Politovskaïa, pour le droit à l’avortement, et contre toutes les formes de violences.
Jane Birkin avait l’élégance disponible, l’humilité sereine de ceux et celles qui savent utiliser leur aura et leur talent pour une cause.
« La FIDH salue la mémoire d’une grande artiste et d’une militante infatigable. Elle remercie une femme engagée et remplie d’humanité, » ajoute Eléonore Morel.