Oleksandra Matviichuk (prix Nobel de la paix 2022): «Si on n’arrête pas Poutine en Ukraine, il ira plus loin»
Face aux crimes de guerre commis en Ukraine, Oleksandra Matviichuk estime que la justice ne peut pas attendre la fin du conflit pour être mise en œuvre.
Lauréate du prix Nobel de la Paix 2022, Oleksandra Matviichuk était à Louvain-la-Neuve pour recevoir une autre distinction à laquelle elle ne s’attendait pas. Jeudi soir, elle a reçu les insignes de docteur honoris causa de l’UCLouvain aux côtés de la Canadienne Adelle Blacket et du cinéaste palestinien Elia Suleiman. Le Soir a rencontré Mme Matviichuk avant la cérémonie.
La guerre en Ukraine a commencé en février 2014, comment vivez-vous ça ?
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir15 Commentaires
Perso, je trouve l'analyse de Me Matviichuk pertinente et très lucide. Tout indique en effet que VladP ne mène pas une vulgaire guerre d'expansion territoriale pour sécuriser ses frontières, ou pour la reconquête des ex satellites soviétiques. Certes, ces objectifs intermédiaires sont affichés formellement, ne serait-ce que pour souder l'adhésion des fidèles, des frustrés et des soumis : c'est simple, patriotique, et ça ne coûte rien ! Mais son carburant à lui, ce ne sont pas quelques millions de km carrés, voire quelques colonies de plus : la gestion ne l'intéresse pas ! Ce dont il a besoin, c'est de sentir la terreur de ceux qui ne lui ont pas encore fait allégeance, d'entretenir et d'accroitre sa menace, de sonder la peur dans nos réactions... Un stratège 'objectif', technique, aurait d'ailleurs joué tout autrement ses coups. Pas VladP, qui semble toujours chercher une revanche pour des humiliations antérieures. Malheureusement, négocier avec une personne obsédée par les rapports de soumission, et qui en plus dispose d'un pouvoir de nuisance considérable, c'est probablement impossible : pour quelle raison mettrait-il fin à un rituel de la peur qu'il peut contrôler ?
Les hyènes collaborationnistes se sont déchainées sur cette dame qui mérite amplement le prix Nobel !
Étonnée qu’on ne parle pas de l’enquête menée par Seymour Hersh, prix Pulitzer, au sujet du sabotage de Nordstream.
Selon Trends-Tendances, cette accusation ne vient pas de n’importe qui puisque Seymour Hersh s’est vu décerner le prix Pulitzer en 1970 pour sa couverture de la guerre du Vietnam. Il avait notamment révélé le massacre par l’armée américaine de centaines de civils à My Lai perpétré en 1968. Cependant et, depuis quelques années, « son travail est de plus en plus controversé en raison d’une dérive « conspirationniste » », selon Le Monde.
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