Depuis septembre 2000 et le mandat donné par le Conseil à la Commission, des négociations ont été engagées sur la signature d’accords de réadmission avec le Maroc, la Russie, le Pakistan et le Sri Lanka ; depuis, d’autres pays sont venus allonger cette liste : Hong Kong, Macao, Ukraine et Albanie. Sur la base de ces accords, les pays signataires sont tenus de réadmettre sur leur territoire leurs ressortissants entrés illégalement dans l’UE mais aussi les migrants de pays tiers ou des apatrides y ayant transité ou séjourné.
Au nom de ses ligues présentes dans les pays de l’Union européenne, la FIDH-AE déplore la multiplication de tels accords de réadmission et rappelle qu’ils sont contraires aux engagements souscrits par les pays membres tels que définis par les conventions internationales qu’ils ont ratifiées. Elle demande expressément que les dirigeants de l’Union européenne cessent de focaliser la politique migratoire sur la seule lutte contre l’immigration clandestine et s’engagent sur la voie. d’une politique d’asile équitable et d’une véritable politique d’immigration légale.
Plus précisément, la FIDH-AE constate que :