« Ces choquantes exécutions marquent un autre triste jour pour le Myanmar, montrant que le mépris total de la junte pour le droit à la vie ne connaît aucune limite. Nous condamnons ces exécutions, ainsi que les exécutions extrajudiciaires de plus de 2 000 civil·es depuis février 2021. »
Jimmy et Phyo Zeya Thaw ont été condamnés à mort par un tribunal militaire en janvier 2022, après avoir été reconnus coupables de charges liées à des motifs politiques impliquant des explosifs, des attentats à la bombe et le financement du terrorisme, au titre de la loi anti-terroriste . Hla Myo Aung et Aung Thura Zaw ont quant à eux été condamnés à mort après avoir été reconnus coupables du meurtre d’une femme, considérée comme une informatrice de l’armée dans le canton de Hlaing Tharyar, à Yangon.
« En appliquant la peine de mort, la junte a fait un doigt d’honneur à l’Association of Southeast Asian Nations (Asean), dont le président avait exhorté les militaires à ne pas exécuter les quatre hommes. Il temps que l’Asean utilise davantage le bâton que la carotte pour mettre un terme au règne meurtrier de la junte. »
La FIDH, membre fondateur de la Coalition mondiale contre la peine de mort (CMCPM), réitère sa ferme opposition à la peine de mort pour tous les crimes et en toutes circonstances.