La campagne internationale, soutenue par Shirin Ebadi, aura lieu en avril et mai 2012. La FIDH tient à exprimer sa solidarité avec tous les étudiants iraniens, particulièrement avec ceux qui sont emprisonnés encore aujourd’hui et avec ceux qui se battent pour la défense de la liberté d’assemblée, d’association et un droit à l’éducation en Iran.
Contexte :
Plusieurs rapports et témoignages de la révolte de 2009, prouvent que les forces de sécurité ont été impliquées dans la mort de nombreux étudiants. Une partie de ces étudiants, tels que Neda Agha Soltan, Mohammad Mokhtari, Sane’e Jaleh et Hamed Nour-Mohammadi, ont été tués par balle dans la rue lors de manifestations pacifiques. Certains, comme Mohsen Roohol Amini, Mohammad Kamrani [1] et Amir Javadyfar sont décédés des suites de torture en prison. D’autres sont morts alors que les milices Bisiji ou les gardes révolutionnaires prenaient les universités d’assaut. [2]
Aujourd’hui, de nombreux étudiants sont encore en prison, dont Majid Tavakoli et Bahareh Hedayat, tous deux symboles du mouvement des étudiants iraniens. Bahareh est le récipiendaire du prix Edelstam 2012. Des centaines d’autres ont subi des persécutions en tout genre, tels que des arrestations, des harcèlements judiciaires, des mesures disciplinaires, etc.
Les documents suivants sont joints à ce message (en anglais) :
- une courte biographie de Bahareh Hedayat
- une pétition adressée au Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’Homme en République Islamique d’Iran, avec le détail des harcèlements à l’encontre d’étudiants iraniens.
- une liste des 29 étudiants, toujours détenus.