200 personnalités de tous horizons rendent hommage aux défenseurs iraniens des droits de l’Homme

08/12/2010
Communiqué

Le 6 décembre 2010, plus de 200 convives se pressaient au Palais de Tokyo, à l’occasion de la Soirée annuelle de la FIDH. Parmi eux, Isabelle Autissier, Marie-Christine Barrault, Dominique Blanc, Daniel Herrero, Marianne James, Agnès Jaoui, - ambassadrices et ambassadeurs de la FIDH – , ou encore Anaïs, Tony Gatlif, le photographe Reza... Inès de la Fressange et Denis Olivennes, président du Comité de soutien de la FIDH, Philippe Douste Blazy, Pierre Schapira (maire adjoint de Paris chargé des relations internationales).

Tous étaient réunis autour d’un dîner orchestré par Cyril Lignac, qui a servi des plats signatures de son restaurant gastronomique Le Quinzième.

La FIDH a également eu l’immense honneur de pouvoir compter sur la participation de Shirin Ebadi, avocate iranienne et Prix Nobel de la paix, ainsi que sur celle Robert Badinter, Sénateur de Hauts de Seine, qui ont été tous deux ovationnés au cours de leurs interventions.

Cette année, la FIDH a souhaité rendre hommage à la société civile iranienne - défenseurs des droits de l’Homme, journaliste ou simple citoyens qui depuis les élections confisquées de juin 2009, n’ont eu de cesse de revendiquer leurs droits, hauts et forts, et bien souvent au péril de leur vie. La situation actuelle des droits de l’Homme en Iran a pu être évoquée par Karim Lahidji, vice-président iranien de la FIDH, Reza, photographe iranien, ou encore Sophie Ménard, porte parole de la communauté baha’i, minorité religieuse victime de la persécution des autorités iraniennes. Ils étaient soutenus par les ambassadeurs et les ambassadrices de la FIDH, venus joindre leurs voix à celle de la FIDH pour rendre hommage à la population iranienne et à tous ceux qui luttent pour le respect des droits fondamentaux et de la démocratie en Iran.

Cette soirée était bien sûr l’occasion de collecter des fonds pour soutenir les actions de la FIDH. La Mairie de Paris, la Fnac, PPR, Voyageurs du monde, la Banque postale y avaient composé des tables. Et la FIDH a innové avec un concept de collecte très original, qui consistait à faire tomber un mur de briques en achetant une à une les briques, contre un don de 50 euros.

La FIDH a ainsi collecté près de 70 000 euros.

Intervention de Robert Badinter :


Soirée Annuelle
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