9 mai 2025. Dans sa communication, la FIDH exhorte l’UE à s’assurer que son partenariat avec l’Inde ne se fasse pas au détriment des droits fondamentaux, et à intégrer lzq droits humains dans tous les domaines de la coopération - y compris le commerce, la défense et les technologies - dans le cadre de l’agenda stratégique. Afin de garantir une redevabilité effective, l’UE devrait fixer des critères spécifiques aux droits humains à tous les niveaux de l’agenda stratégique. Ces critères devraient s’appuyer sur les recommandations récemment formulées lors des derniers examens des Nations unies, ainsi que sur les engagements pris par l’Inde avant son élection au Conseil des droits de l’homme des Nations unies en 2021.
Il est également essentiel que les acteur·ices de la société civile en Inde et au sein de l’UE soient pleinement associé·es à l’élaboration et au suivi de la coopération bilatérale. Des mécanismes indépendants - tels que des groupes consultatifs internes et des systèmes de réclamations - devraient être mis en place pour veiller à la mise en œuvre des accords, comme le projet d’accord de libre-échange entre l’UE et l’Inde. La contribution de la société civile doit être prise en compte de manière substantielle et dans son intégralité, et ne pas rester symbolique.
Enfin, l’UE doit rompre le silence de longue date sur les violations des droits humains en Inde. Exprimer publiquement ses préoccupations est essentiel pour réaffirmer les valeurs de l’UE et témoigner de sa solidarité envers les défenseur·es des droits humains. L’UE doit utiliser sa parole pour rappeler les défis des droits humains sur le terrain.
Lire la soumission complète (en anglais uniquement)->https://www.fidh.org/IMG/pdf/fidh_input_-_joint_communication_eu-india_strategic_agenda_-_2025_-_final.pdf].