“La Corée du Nord demeure un pays fermé : il est urgent que les observateurs neutres et indépendants, et notamment le Rapporteur Spécial des Nations unies sur les droits de l’Homme en Corée du Nord et les organisations humanitaires internationales puissent accéder au pays”, a déclaré Souhayr Belhassen, présidente de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH). La Coalition internationale pour mettre un terme aux crimes contre l’humanité en Corée du Nord (ICNK) poursuivra sa campagne pour l’établissement d’une commission d’enquête des Nations unies sur les crimes contre l’humanité perpétrés en Corée du Nord par le passé et jusqu’à ce jour.
“La mort de Kim Jong-il ouvre une nouvelle voie et la communauté internationale doit saisir cette occasion pour aider le peuple nord-coréen à se libérer de décennies de répression brutale. Alors que les jours à venir seront sûrement marqués par l’incertitude et l’instabilité, la communauté internationale doit s’assurer que la grave crise humanitaire et la situation précaire des droits humains en Corée du Nord soient placées au cœur de ses préoccupations, et ne soient pas écartées au profit d’enjeux sécuritaires et politiques,” a déclaré Benedict Rogers, responsable Asie de l’Est pour l’ONG Christian Solidarity Worldwide (CSW). “Des actions doivent être engagées pour mettre un terme aux crimes contre l’humanité commis par le régime et lutter contre la culture d’impunité qui prévaut dans le pays.”
La Coalition internationale pour mettre un terme aux crimes contre l’humanité en Corée du Nord (ICNK) regroupe des militants des droits de l’Homme de monde entier, y compris d’Asie, d’Amérique Latine, d’Amérique du Nord et d’Europe. Des survivants des camps de prisonniers politiques en Corée du Nord et les groupes qui les représentent, dont le Free NK Gulag, ont apporté leur soutien à cette initiative.