Selon Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH : « Il s’agit d’un verdict historique : 30 ans après la commission des crimes, justice a enfin été rendue. Cette décision est significative pour la justice internationale et dans la lutte contre l’impunité des crimes commis par les khmers rouges. Nous espérons qu’elle contribuera à renforcer la capacité des CETC à mener le second procès contre quatre hauts dirigeants khmers rouges ».
Les victimes étaient, pour la première fois, appelées à participer activement en qualité de parties civiles devant une juridiction internationale, ce qui a notamment suscité un réel intérêt des victimes et de l’ensemble de la population cambodgienne pour ce procès. Néanmoins, ce procès a vu apparaître des restrictions dans le droit des victimes à participer aux procédures. A cet égard, nos organisations souhaitent rappeler l’importance de faciliter la participation des victimes dans de tels processus de justice et espèrent que les 4000 victimes attendues dans le second procès pourront être pleinement représentées.