Par sa décision historique du 29 juillet, la Cour inter américaine des droits de l’homme a conclu que les Mapuches ont été victimes de violations des droits de l’homme, reconnaissant finalement le caractère illégal de la poursuite pénale des communautés autochtones qui protègent leurs terres ancestrales. Suite à l’expansion de projets d’exploitation forestière, le Chili a systématiquement privé les Mapuches de leurs territoires, réprimant leurs manifestations par une application discriminatoire de la loi anti-terroriste et de longues peines de prison.
La FIDH a défendu un certain nombre de Mapuches condamnés au titre de cette législation anti-terroriste, considérée par la Cour comme violant le principe de légalité et le droit à la présomption d’innocence. Cette décision établit un précédent pour les cas similaires tombant sous la juridiction de la CIADH.
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