« L’instauration d’un tel mécanisme était pourtant recommandé tant par les procédures spéciales thématiques du Conseil, que par la Haut Commissaire aux Droits de l’homme, qui ont présenté lors de cette session des rapports alarmants sur la situation des droits de l’Homme en RDC. Une nouvelle fois, les membres du Conseil ont raté l’occasion de renforcer sa capacité de surveillance du respect des droits de l’Homme dans ce pays », a estimé Dismas Kitenge, Vice-Président de la FIDH et Président du Groupe Lotus.
Le Conseil a néanmoins appelé la RDC à élaborer un plan de mise en oeuvre des nombreuses recommandations formulées aux autorités congolaises par la Haut Commissaire et les Procédures Spéciales et à définir des critères et un calendrier précis à cet effet. Nos organisations appellent donc la RDC à établir ce plan dans les plus brefs délais, en coopération avec le Haut Commissariat et avec les organisations de la société civile de défense des droits de l’Homme , afin de favoriser la mise en oeuvre effective et rapide des recommandations, notamment dans le domaine de la lutte contre l’impunité, de l’Etat de droit et de l’administration de la justice, et de la protection des défenseurs des droits de l’Homme.